taiji quan et symbolisme
Taiji quan et symbolisme ; le cheval
Le cheval et le bœuf ont été des acteurs importants du développement de la Chine antique, le premier pour sa place dans la stratégie guerrière, le second pour son apport à l’agriculture.
Le qi lin appartient aux quatre animaux porte-bonheur, le dragon, le phénix, la tortue et le qi lin, son apparition annonce la venue d’un grand homme.[1] On attribue à Fu Xi, le premier des trois augustes l’invention des trigrammes à l’origine du Yi Jing, ils lui auraient été dévoilés par un cheval-dragon portant sur son dos un diagramme ; le tableau du fleuve ou He Tu (composé d’un ensemble de points ronds blancs et noirs groupés formant des figures).
Philastre voyait dans le cheval-dragon le symbole du lever du soleil (le dragon) et celui de son coucher (le cheval), dans les figures du tableau (les points ronds noirs ou blancs) des astres et constellations, et dans les trigrammes les phases de la lune. Selon lui, la base fondamentale du Yi Jing est une observation astronomique.
Voici à quoi ressemblait le tableau tel que les néo-confucianistes l'ont présenté sous la dynastie des Song (960-1279)
[1] La naissance de Kong fu zi (Confucius) a été annoncée par une licorne
Le He Tu ou Ho Tu constitue l'alliance de deux systèmes de pensée, le premier contenu dans le Yue Ling (traité sur le calendrier) précisait l'emplacement que le fils du ciel (l'empereur) en accord avec les saisons devait occuper quand il décrétait les ordonnances mensuelles dans le Ming Tang[1]; les nombres étaient associés aux saisons. Le deuxième précisé dans le Hong Fan mettait cette fois les nombres en relation avec les éléments ; eau, bois, feu, terre, métal.
[1] Bâtiment à cinq salles disposées en croix représentant l’espace et le temps
Tête de cheval ; pierre calcaire sculptée par les éléments marins
La chronique[1] des déplacements[2] de l’empereur Mu[3], dénommée Mu Tianzi Zhuan fait mention d’un quadrige extraordinaire qui pouvait parcourir mille li (500km) sans perdre haleine. Lie zi[4] quant à lui décrit la randonnée de Muwang porté par son char que conduisaient huit chevaux tous de poils différents. Le chiffre huit a la réputation de porter bonheur en Chine, les représentations des chevaux du roi Mu possèdent donc la qualité de porter chance.
Ce thème a été et est encore largement utilisé comme élément de décoration (vases, tabatières, objets en ivoire, peintures) Nous avons remarqué également une peinture actuelle d’origine mongole représentant les huit chevaux associés aux huit vents. Les chars et chevaux enterres ou encore les statues les représentant retrouvées dans les tombeaux chinoises symbolisaient ainsi le pouvoir royal.
[1] Cette chronique s’est inspirée d’inscriptions sur bambou trouvées dans une tombe (3ème siècle avant notre ère)
[2] La monte à cheval daterait du 1er millénaire avant notre ère, le char était largement utilisé avant cette date
[3] Ou Muwang 5ème empereur de la dynastie des Zhou (-1121, -256), il régna de -1001 à -946.
[4] Les pères du système taoïste L.Wieger
Tianma Bronze Dynastie Han
C’est un autre empereur qui fit chercher au Ferghana ces « cheveux célestes à sueur de sang », ce qui lui permit de faire égal à égal avec les nomades ; ces chevaux du Ferghana descendraient des « chevaux célestes » ceux-ci évoqueraient les chevaux-dragons légendaires nés de l’accouplement de dragons et de juments sortis d’un fleuve, ceci nous rappelle une histoire déjà contée. Wudi[1] qui poursuivait l’immortalité cherchait à détenir de tels chevaux afin de monter au ciel. Ce fut par la force, suite à une expédition militaire que le royaume de Dayuan fournira chaque année ces chevaux au royaume de Chine.
[1] Régna de 141 à 87
Plusieurs gestes évoquent le cheval dans le style Yangjia michuan taiji quan :
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Séparer la crinière du cheval
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Caresser la crinière du cheval
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Caresser l’encolure du cheval, pour ce dernier le mouvement prend plus d’amplitude d’où l’utilisation du terme encolure
Remarquons que ces gestes témoignent du soin que l’on semble apporter à cet animal.
Dans ces trois gestes, l’action s’effectue avec le bord cubital de la main, le geste de la paume rappelle le fait de caresser la crinière ou l’encolure d’un cheval.
Par contre, dans le geste « Faire un pas, lever le bras, et pousser au niveau du cœur avec la paume », nous trouvons une technique associé au cheval. A la fin de la séquence de mouvements, alors que les bras effectuent un mouvement vers l’arrière (tirer), un coup de pied est donné dans cette même direction. Ce coup de pied de cheval appartient aux comportements défensifs et offensifs adoptés par les animaux qui ont pu inspirer certaines créations du gong fu chinois.
Considéré comme la plus belle conquête de l’homme, il lui a permis en retour d’être décisif dans les explorations et les opérations militaires de conquêtes lancées par les dynasties chinoises.
Symbolise l’énergie à son point le plus haut, mais aussi le mouvement, le vent, la couleur verte des prairies au printemps.
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馬步 Ma bu Communément traduit par " posture du cavalier " ou " pas du cheval ". Pourtant le caractère bu signifie marcher, faire un pas [1] , il traduit donc un mouvement et non pas une postur...
https://www.lebambou.org/article-ma-bu-posture-du-cavalier-ou-pas-du-cheval-111811323.html
Taiji quan et symbolisme ; saisir la queue du moineau
Une légende raconte que l’origine des idéogrammes composant le Yi Jing proviendrait des traces laissées par les pattes d’un oiseau.
La tradition rapporte que Fou Xi contemplant le ciel, puis baissant les yeux vers la terre et en observant les particularités, considérant l’apparence des oiseaux et les productions de la terre, les caractères du corps humain et ceux des êtres et des choses extérieures, commença par tracer huit kua ou trigrammes.
Ensuite, en combinant ces huit premiers kua simples, en les groupant deux à deux, il forma soixante‑quatre hexagrammes ; c’est là son œuvre et la trame du Yi Jing (voir le lien plus bas).
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Mais comment donc saisir la queue du moineau ? De nombreuses anecdotes ont été contées sur les capacités martiales de Yang Jian Hou (1839-1917) l'un des trois fils du patriarche de l'école Yang ; Yang Luchan.
Une d’entre elles retient tout notre intérêt puisqu’elle est certainement à l’origine de la dénomination du geste « saisir la queue du moineau »
Cette histoire cherche à révéler les capacités d’écoute et de relâchement développées par Yang Jian Hou. Selon cette légende, Yang pouvait conserver un oiseau posé sur son bras sans qu’il ne puisse s’envoler, dès que l’oiseau cherchait à prendre appui sur son bras afin de s’envoler, Yang relâchait son bras, l’oiseau se retrouvant ainsi sans appui, toutes ses tentatives pour s’enfuir restaient vaines. Cette histoire tentait sans nul doute à marquer les esprits afin qu’ils s’interrogent sur comment parvenir au relâchement ; principe majeur.
Sources photos ; Pixabay sauf diagramme de l'auteur
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Les ancêtres de la médecine chinoise ; FU XI - corps-souffle-dao.com
La médecine chinoise puisse ses racines dans les temps antiques, rien ne vient attester de l'existence réelle des inventeurs de la médecine chinoise, ceci relève des mythes de la Chine ancienne...
https://www.corps-souffle-dao.com/2013/10/les-anc%C3%AAtres-de-la-m%C3%A9decine-chinoise-fu-xi.html
Taiji quan et symbolisme ; le serpent
Rien de plus simple qu’un serpent, on peut d’ailleurs le dessiner par un trait unique
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Une légende raconte que Zhang San Feng[1], le créateur du taiji quan assista au combat entre un serpent et une pie, le reptile grâce à ses mouvements circulaires remporta la victoire. Cette scène où la souplesse l’emporte sur la raideur inspira à Zhang San Feng les mouvements curvilignes du taiji quan.
Le lent déroulement de la forme du taiji quan[2] ne peut guère faire penser aux particularités du serpent ; pourtant nous pouvons tout de même remarquer que l’alternance des mouvements plier/déplier, une des caractéristiques du style Yangjia michuan pourrait être mis en relation avec la particularité du serpent qui est de se recroqueviller et de se détendre rapidement.
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Une autre histoire fournit une toute autre origine au taiji quan, XUANDI (l’empereur sombre) encore appelé ZHENWU [3] (le guerrier véritable) aurait révélé l’art du taiji quan à Zhang San Feng au cours d’un rêve.
Ce personnage est représenté se tenant dressé sur le dos d’une tortue elle-même enlacée par un serpent, ceux-ci flottant sur l’eau. Un écuyer portant l’étendard de couleur noire associé à XUANDI se tient près de lui. XUANDI appartient aux empereurs mythiques gardiens des secteurs du ciel, dans la Chine antique, chacun de ces secteurs était sous la surveillance d’un empereur[4], l’empereur sombre veillait donc sur la partie septentrionale du ciel et du monde.
Le serpent et la tortue représentent la forme première de l’empereur XUANDI, dès les Han, le serpent et la tortue symbolise le côté Nord du monde dans les chambrettes funéraires du 2ème siècle, où ils font face à l'Oiseau Rouge, symbole du Midi, et regardent à l’Ouest le Tigre Blanc et à l’Est le Dragon Vert. La tortue et le serpent évoqueraient aussi les forces aquatiques vaincues par XUANDI.
Certains voient dans la forme du mont WUDANG, haut lieu du taoïsme, une tortue et dans celles de ses vallées alignées un serpent.
Voici ce que rapporte l'empereur HUIZONG au sujet de ZHENWU :
" Au milieu de la cérémonie, le ciel s'obscurcit soudain, et parmi le tonnerre et les éclairs, un grand serpent et une tortue énorme apparurent. L'empereur se prosterna et offrit de l'encens ; puis il pria le dieu de daigner se monter en personne. Dans un nouveau coup de tonnerre, tortue et serpent disparurent et on aperçut un pied humain colossal devant la porte du palais. L'empereur se prosterna de nouveau et demanda que le dieu veuille bien se manifester en entier. Il vit alors un homme haut de 10 pieds au visage grave, entouré d'une auréole, les cheveux dénoués flottant sur son dos, les pieds nus ; il était vêtu d'une robe noire aux larges manches traînant jusqu'à terre, recouvertes d'une cuirasse d'or, avec une ceinture de pierres précieuses ; dans la main, il portait un sabre. Il resta debout quelques instants et disparut "
ANIMAL |
QUALITE |
DIRECTION |
ELEMENT |
COULEUR |
ECOLE |
HAUT LIEU |
Tortue
|
Longévité |
Nord |
Eau |
Noire ou sombre |
Esotérique ou interne |
Monts Wudang |
Serpent
|
Souplesse |
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Dans le style Yangjia michuan taiji quan, le serpent apparaît à deux reprises.
Nous trouvons ces deux mouvements
- Le serpent blanc darde sa langue
- Le serpent se love
Notons que le geste " xia shi " du style Yangjia michuan correspond dans les autres styles de taiji quan au geste " le serpent qui rampe" Nous pouvons de ce fait également l’associer au serpent.
Animal |
Branches terrestre |
Heures |
Organes/entrailles |
élément |
Serpent |
Si |
9h-11h |
Rate |
Terre |
Animal |
Elément |
Direction
|
Saison |
Couleur |
Planète |
Sons |
Vertu |
Saveur |
Viscère |
Tortue/ Serpent
|
Eau |
Nord |
Hiver |
Noir ou sombre |
Mercure |
Yu |
Sagesse |
Salé |
Reins |
Serpent |
Feu |
Sud |
Eté |
Rouge |
Mars |
Chi |
Bienséance |
Amer |
Cœur |
Le serpent est appelé quelque fois " petit dragon " parce qu’il vient après le dragon dans l’ordre de succession des douze animaux.
Ce petit dragon a inspiré une technique de longévité unique composée de rondeur et de souplesse. Ce même petit dragon se relie également à l’axe, ici celui de reins/cœur, de l’eau et du feu.
[1] Créateur présumé du taiji quan
[2] Il en est tout autrement des formes de taiji quan qui alternent mouvements lents et mouvements rapides
[3] Zhenwu est le saint patron des arts martiaux et des exorcistes, lié à la défense de la Chine contre les barbares, il réside dans l’étoile polaire.
[4] Voir Maspero "Le taoïsme et les religions chinoises » Ces divinités ont pris la place des animaux emblèmes associés aux directions de l’espace
Ce texte est issu de l'ouvrage Taiji et symbolisme animal T.Lambert
Taiji quan et symbolisme : le faisan doré se tient sur une patte

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école Chen :
Le faisan doré se tient sur une patte (Despeux)
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école Yang :
Le faisan doré se tient sur une patte (Despeux)
Le coq d’or se tient sur une patte (Maisel, Anneville, Devondel)
Le coq d’or debout sur une patte (Gortais)
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école Wu :
le jeune coq d’or se tient sur une patte (Delza)
JIN | Métal (dans le sein de la terre, deux paillettes ou pépites de métal) Wieger 14 | |
Or, précieux (comme l’or) ; jaune d’or Métal, métallique Dur résistant comme le métal, métal l’un des cinq éléments (Ricci 941) |
JI | Poule coq (Riccci 442) |
Mais aussi plus simplement BI 鷩 signifiant également faisan doré
Son appellation vient de sa huppe dorée qui lui retombe sur la nuque. Le Chrysolophus pictus de l’ordre des Galliformes, de la famille des Phasianidés est une espèce non présente en France. Il vit dans les montagnes de Chine centrale, principalement dans les massifs de bambous. Néanmoins, quelques exemplaires ont été implantés en Angleterre où il y vit à l’état sauvage. En voici une description :
" Une huppe touffue de plumes un peu ébarbées, d'un jaune doré vif, recouvre la tête et retombe sur la collerette ; celle-ci est formée de plumes rouge-orange, bordées de noir, satin foncé, de façon à former des séries de raies noires parallèles ; les plumes du haut du dos, en grande partie recouvertes par la collerette, sont vert-doré et bordées de noir. Il a le bas du dos et les couvertures supérieures des ailes d'un jaune vif ; la face, le menton, les côtés du cou d'un blanc jaunâtre ; la gorge et le ventre rouge-safran vif ; les couvertures des ailes d'un rouge-brun châtain ; les rémiges d'un brun rougeâtre, bordées de roux marron ; les scapulaires d'un bleu foncé, à bords plus clairs ; les plumes de la queue marbrées ou veinées de noir sur fond brunâtre ; les longues et étroites couvertures supérieures de la queue d'un rouge foncé. L'oeil est jaune doré, le bec d'un jaune blanchâtre ; les pattes sont brunes. " Source illustration: http://www.chine-photos.com
LES VOYAGES DUNE HIRONDELLE
(A. DUBOIS -1886)
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coq d'or (faience musée de la compagnies des Indes Port Louis Morbihan)
« C’est la signification des oiseaux dans le taoïsme, où les immortels prennent figure d’oiseau pour signifier la légèreté, la libération de la pesanteur terrestre »
Symbolisme Chevalier et Gheerbrant p 695
« Un faisan symbole par son chant et par sa danse [1] de l’harmonie cosmique préfigura l’avénement de Yu- le-Grand, ordonnateur du monde. L’appel de la faisane au faisan est en rapport avec le tonnerre, le printemps, l’ébranlement cosmique, la conception, désigne aussi le bruit d’ailes des faisans, c’est le signe de l’éveil de yang. Au rythme des saisons, le faisan se transforme en serpent, et inversement ; le faisan est yang, le serpent est yin ; c’est le rythme, l’alternance universels. »
P 427 Symbolisme Chevalier et Gheerbrant
Notons que dans l’enchaînement du taiji quan quelque soit le style, le geste du faisan doré fait suite à un mouvement appelé :
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dans l’école Chen
S’accroupir sur une jambe (Despeux)
Balayer et tomber avec les jambes en fourche (Carmona)
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dans l’école Yang
Le serpent qui rampe (Despeux)
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suivant le courant yangjia michuan
Se baisser (Wang Yen Nien)
coq d'or (faience musée de la compagnies des Indes Port Louis Morbihan)
-
dans l’école Wu
Le serpent descend en rampant (Delza)
Ce mouvement s’exécute en s’accroupissant sur une jambe tandis que l’autre s’étend. S’il symbolise le serpent, comme semble l’indiquer les appellations concernant ce mouvement des styles Yang et Wu, le faisan doré est suivi par un mouvement associé au serpent. Si nous mettons en parallèle les affirmations de Chevalier et Gheerbrant sur les relations du faisan et du serpent qu’ils ont pu indiqué un peu plus haut et les deux séquences de mouvements (celle du faisan et celle du serpent). Le faisan y représenterait le yang et le serpent le yin, tous deux s’engendrant l’un et l’autre.
Contrairement à l’histoire habituellement racontée au sujet de la création du taiji quan où ses principes auraient pu naître à la suite de l’observation par Zhang San Feng du combat entre un volatile et un serpent, ici l’oiseau (le faisan) et le serpent ne se combattent pas, au contraire, ils figurent l’alternance du yin et du yang, se nourrissant l’un de l’autre, s’engendrant mutuellement.
Cuvier a, le premier émis l'opinion que le fameux phénix des anciens pourrait bien n'être que le faisan doré. Pourtant s’il peut selon certains auteurs représenter le yang donc pouvoir ainsi se confondre avec le phénix rouge habituellement associé au sud, à l’été, au feu, à la couleur rouge, il est quand même le plus souvent associé à l’élément métal, élément que l’on trouve d’ailleurs présent dans l’idéogramme Jin.
Extrait d'une étude sur les animaux présents dans le grand enchaînement du style Yangjia michuan taiji quan. Les dragon, tigre, grue, moineau, serpent, cheval, coq d'or, singe vous sont présentés sous leur aspect symbolique.
A télécharger "Taiji quan et symbolisme"
Dans le lien ci-dessous vous pouvez consulter/télécharger une étude portant sur le symbolisme animal contenu dans l'enchaînement du Yangjia michuan taiji quan à travers l'évocation de huit animaux.