Interview C.Jeanmougin 29/01/06
1er question :
Par rapport à ce principe :
Qi yi zhi yang er wu tai
Le qi doit nourrit directement et ne pas nuire
Peux-tu nous éclairer sur ce sujet ?
Réponse :
Le Qi ne doit pas être une nuisance, on ne doit pas se disperser, il faut que le Yi, la pensée orientée soit la plus entière possible. Le Yi est une pensée chargée d’intention .
Exemple : L’exemple d’une nuisance pourrait être le fait de pratiquer un exercice qui tonifie un organe, alors que celui-ci est en plénitude, dans ce cas le qi peut nuire.
2ème question :
Trois étapes semblent s’échelonner par rapport au relâchement (song jing)
1 les deux bras sont relâchés
2 la taille est relâchée
3 le corps entier est relâché
Faut-il forcement suivre cet ordre afin d’appliquer le principe de relâchement ?
Réponse :
Non il n’y a pas de hiérarchie. Il ne faut pas dissocier Song jing du Ziran (la spontanéité) Le relâchement est un relâchement naturel spontané, il ne faut pas se transformer en une chiffe molle mais garder une certaine tonicité.
Dans l’émission de l’énergie, on relâche la taille, les épaules, les coudes, les poignets. Sachant que les bras et les jambes se relient ainsi : hanches/épaules, coudes/genoux, poignets/chevilles.
Le relâchement est centrifuge : mental, taille, colonne, épaule, coude, main. Et il a une action centripète : tu prends le chemin inverse pour revenir au mental qui se calme petit à petit. Comme tu le vois la pensée est fondamentale.
L’entraînement c’est le travail des gammes, lorsque ce travail est fait, la pensée peut se libérer… Je dirais que la pensée est alors libérée et peut être orientée à d’autres fins.
Fait à Blainville /orne le 29/01/06