historique du tai ji quan (tai chi chuan)
Historique de l'école Yang du tai ji quan (tai chi chuan) ; Yang Luchan
YANG LUCHAN (1799-1872)
L'ETUDE DU TAIJI QUAN AU CLAN CHEN
A la mort de son père, il s’engage dans une milice de village, puis sur les conseils de son maître, il se présente chez CHEN CHANG XING (1771-1853) à Chenjiagou où il se fait engager comme serviteur. Il étudie la nuit en cachette en épiant le maître des lieux lorsque celui-ci enseigne à sa famille. Il est évidemment surpris par CHEN CHANG XING qui lui demande une démonstration. Etonné par sa maîtrise, il le prend comme élève et lui apprend même « les secrets de la famille »
LA LEGENDE
A propos de ces « secrets », on raconte qu’un soir en rentrant chez lui YANG LUCHAN fût encerclé par une bande de malfrats. Contrairement à ce que l’on pouvait imaginer, il se laisse dépouiller de sa bourse. Enroulé dans son manteau, il laisse les coups tomber sans broncher ; ses agresseurs lassés l’abandonnent ainsi. Le lendemain, YANG LUCHAN vaque tranquillement à ses occupations, tandis que ses adversaires restent cloués au lit. Que serait-il arrivé s’il avait résisté à ses agresseurs ? …
Laissons WANG YEN NIEN nous conter une autre histoire ; « Un jour, la maison de la famille CHEN prend feu et le grand-père CHEN reste prisonnier des flammes. YANG LUCHAN bondît avec une extrême rapidité dans le brasier et ressort avec celui-ci, indemne. La famille CHEN, sous le choc, s’exclame : quel gongfu (habileté) il possède celui-là ! Ils voulurent tous se mesurer à lui, il les bâtit tous »
Maître WANG veut certainement démontrer grâce à cette anecdote que avant même de venir chez les CHEN, YANG LUCHAN possédait déjà des capacités martiales hors du commun. D’après celui-ci, YANG maîtrisait à l’époque une forme de boxe appelée « hong quan » ce qu’il espionna chez les CHEN était le Pao quan (forme de poing explosif), YANG en combinant ces deux formes de boxe fit que les CHEN ne purent le battre.
LA CREATION DE YANG LUCHAN ;
LA GRANDE FORME
YANG LUCHAN retourne ensuite au Heibei et crée « la grande forme » à partir du « hong quan » et du « pao quan » Devenu célèbre, on le surnomme « Yang l’invincible », il est prié d’enseigner à la cour. Il enseigne la petite forme (une forme simplifiée de 81 mouvements ) aux Mandchous (les non-chinois) et la grande forme en secret. Il eut trois fils : YANG BAN HOU, YANG FENG HOU, YANG JIAN HOU.
Afin de ne pas risquer de dévoiler les secrets, YANG LUCHAN enseigne la grande forme qu’à un seul des ses fils, YANG JIANHOU
« Transmet à un seulement, pas à deux »
Ainsi la tradition reste secrète et est donc préservée...Nous verrons que dans le taiji quan moderne ceci sera remis en cause.
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Sources :
Yangjia michuan taiji quan tome 1 et 2
Bulletins de l'amicale du Yangjia michaun taiji quan
Les contes des arts martiaux réunis par Pascal Fauliot
Source photo :
Livre de poche des bases essentielles du Yangjia michuan taiji quan
LES GRANDES FIGURES DE L'ORIGINE DU TAIJI QUAN (TAI CHI CHUAN)
XU XUANPING ET LI DAOZI
Peu de choses nous sont parvenues sur la vie des prédécesseurs de ZHANG SANFENG. Sous les Tang, deux personnages auraient vécu pourtant une vie bien singulière. XU XUANPING aurait mené une érémitique dans les monts Chengyang. Un poème lui est pourtant attribué :
" Dès l'aube, je porte des fagots pour les vendre.
Au crépuscule, ivre je m'en retourne,
Si on me demande où je demeure,
je traverse les nuages et me cache dans la verdure "
( dans Despeux taijiquan art martial technique de longue vie p 21)
XU XUANPING rejoint ici la tradition des poètes chinois, amoureux de la montagne, des cieux, de la nature, et du vin...tel LI BAI (LI PO 701-762) On entend comme en écho au poème de XU XUANPING celui de LI BAI ;
"Vaine visite au moine taoïste du Tai-T'ien Chan"
" Un aboi de chien dans le bruit de l'eau.
Après la pluie, la fleur de pêcher est plus rouge.
Au plus profond de la forêt, on voit parfois un cerf ;
Près du torrent, à midi, pas de cloche.
Les bambous sauvages percent l'épais brouillard ;
La cascade s'accroche au sommet d'émeraude
Nul n'a pu me dire où l'ermite s'en est allé :
Je me suis appuyé, triste, à deux ou trois pins."
LI BAI aurait eu connaissance du poème de XU XUANPING et aurait cherché à le rencontrer mais sans succès, c'est peut-être à cette occasion qu'il écrivit ce poème ?
Un autre taoïste de la fin de la dynastie de Tang ; SONG YUANQIAO attribue également un texte à XU XUANPING, le « Chant des huit caractères » Ce même texte est plus souvent attribué à un autre personnage SONG SHUMING, celui-ci a prétendu que sa famille détenait et transmettait depuis XU XUANPING une méthode de taiji quan. Voici ce texte qui appartient à ce que l'on appelle les « classiques du taiji quan », ces textes décrivent les principes du taiji quan :
"Parer, tirer vers l'arrière, faire pression en avant et repousser, peu de gens au monde (connaissent ces techniques).
Sur dix experts, dix ne le connaissent pas.
Si l'on peut être léger, agile, dur et ferme,
On peut sans problème adhérer, lier, coller et suivre.
Les (mouvements) tordre, tordre vers le bas, donner un coup de coude, donner un coup d'épaule, sont encore plus merveilleux.
Pour les exécuter, nul besoin de fatiguer son esprit.
Celui qui peut adhérer, lier, coller et suivre,
A acquis le centre véritable et ne le quitte jamais."
On ne sait que peu de choses sur LI DAOZI (618-905). Il vécut sous les Tang et résida sur le mont Wudang, Rien ne vient appuyer que XU XUANPING et LI DAOZI auraient pu être des maîtres de boxe.
ZHANG SAN FENG ; CREATEUR DU TAIJI QUAN ?
Comme la création des arts martiaux dits « externes » a été attribuée à BODHIDARMA, moine bouddhiste, celle du taiji quan a été allouée à un ermite taoïste appelé : ZHANG SAN FENG. La légende raconte que cet ermite résidait sur le mont Wudang au nord-ouest de la province du Hubei pendant la dynastie des Song (960-1279) Dans l'histoire officielle des Ming, nous trouvons une description de ZHANG SAN FENG :
« Il était grand, d'imposante stature, il portait les signes classiques de la longévité, c'est-à-dire ceux de la tortue et de la grue, il avait de grandes oreilles et des yeux ronds. Sa barbe se hérissait furieusement comme la lance d'une hallebarde, été comme hiver il portait un simple vêtement »
La langue chinoise possède de nombreux homophones, ceci explique que les caractères employés pour ZHANG SANFENG différent d'un auteur à l'autre
première proposition [1]
ZHANG (Ricci 174) | a le sens de : étendre, tendre, ouvrir, disposer, grand. La partie droite de l'idéogramme représente un arc chinois avec sa poignée médiane (Wieger 87) L'ensemble de l'idéogramme prend le sens de bander un arc |
SAN (Ricci 4196) | Le caractère possède le sens du chiffre trois. |
FENG (Ricci 1592) | Le caractère veut dire abondance, fertile, plein. |
deuxième proposition [2],
Le caractère FENG (Ricci 1579) différe de celui de la première proposition.
FENG (Wieger (97 A) |
étymologiquement, il figure un rameau feuillu, il prend le sens étendu de buisson, de broussaille, de haie, de forme. Dans le Ricci, à ce même caractère (1579) nous trouvons visage plein ; qui a bonne mine ; beau ; gracieux. Air distingué ; belle prestance ; manières élégantes. |
Le caractère FENG de la première proposition et le caractère FENG de la deuxième proposition ont ceci en commun de posséder l'image d'un rameau, symbole de plénitude. Ce rameau portant des grains prend l'image de grandeur de multitude. On peut traduire pour l'une ou l'autre des propositions ZHANG SAN FENG par "triple grande abondance". Gardons à l'esprit que cette abondance provient du végétal, du grain, ferment des grandes civilisations. L'image de l'arc apporte force, souplesse et respect dédiés au personnage.
troisième proposition [3]
Elle tranche sur les propositions précédentes, dans celle-ci les caractères ZHANG et FENG possédent des sens différents que ceux des propositions précédentes.
ZHANG (Ricci 169 |
a le sens de personne âgée, homme respectable, homme fait |
FENG (Ricci 1584) | signifie sommet d'une montagne ; cime crête montagne abrupte ; pic. |
Les trois caractères se traduiraient par "l' ancien (le maître) des trois pics". Trois montagnes sont réputées en Chine pour ses arts martiaux ; le mont Song dans la province du Henan, qui est le berceau de l'école Shaolin et du bouddhisme Zen, le mont Wudang dans la province du Hubei, réputé pour ses styles internes et le mont E-mei [4], où les méthodes développées ont pris le nom générique de E-Mei Quan, elles alliaient les principes "externes" et "internes", ainsi que les conceptions taoïste du mont Wudang et bouddhiste du monastère de Shaolin. Cette appellation « maître des trois pics » viendrait appuyer la légende que ZHANG SANFENG aurait acquis sa maîtrise en visitant ces trois lieux connus pour leurs techniques martiales.
L'INVENTION DU TAIJI QUAN ; LES HISTOIRES
Le mont Wudang est considéré comme le berceau des arts internes chinois, deux histoires différentes sont racontées au sujet de l'invention du taiji quan. La première avance que cette méthode lui aurait été transmise en rêve par l'empereur noir XUANDI. La seconde (la plus répandue) raconte le combat entre un oiseau (une pie) et un serpent. Il aurait remporté le combat grâce à ces mouvements curvilignes. Ceci démontra à ZHANG SAN FENG la suprématie de la souplesse sur la rigidité et l'importance de l'alternance du Yin et du Yang.
Le rêve de ZHANG SAN FENG reprend la représentation symbolique du Nord, de l'élément eau et de la couleur noire en référence à XUANDI, l'observation du combat entre l'oiseau et le serpent relie également le taiji quan au Nord, à l'élément eau, à la couleur sombre, à la longévité par la référence à la tortue habituellement associée au serpent.
Si le taiji quan est né sur le mont Wudang, il prend sa source dans la mythologie chinoise antique, associé aux symboles suivants : tortue noire et serpent, nord, eau, couleur noire, et par extension, longévité.
On attribue un texte à ZHANG SAN FENG, il s'agit du « Traité sur le taiji quan » Il contient de nombreuses explications sur les principes de la discipline ; le vide et le plein, l'utilisation du Yi (la pensée orientée), les huit gestes en liaison avec les huit directions et les huit trigrammes du Yi Jing, les cinq déplacements reliés aux cinq éléments de l'énergétiques chinoise. Ce texte appartient aux « classiques » du taijiquan, il demeure une référence pour tout pratiquant.
La seule référence à l'élément eau est cet extrait :
«... La longue boxe est semblable aux flots du fleuve bleu ou de la mer qui se meuvent continuellement et sans fin... »
Déjà, la discipline était marqué par la recherche de la santé, dans une note à ce texte, nous trouvons :
« Son désir (celui de ZHANG SANFENG) fut celui de voir les héros du monde entier accéder à la longévité, et que son art n'eût pas pour unique réalité la pratique des techniques martiales »
WANG ZONG YUE
WANG ZONG YUE aurait reçu l'enseignement de ZHANG SAN FENG, il écrivit plusieurs traités :
« traité de la lance Yinfu »
« Propos sur le taiji »
« Eclaircissements pour la pratique des treize mouvements ».
Dans ce dernier texte nous y trouvons la même référence à l'eau que dans le texte de ZHANG SAN FENG, « mouvez-vous comme l'eau du fleuve bleu » et aussi une phrase où il est question d'un arc (le caractère ZHANG)
« Emmagasiner l'énergie c'est comme tendre un arc, la libérer c'est décocher la flèche. La courbe contient la droite. Avant de libérer l'énergie, il faut d'abord l'accumuler. La force est libérée à partir de la colonne vertébrale »
Cette phrase décrit point par point comme exécuter l'enchaînement du taiji quan, le corps ploie, l'énergie se rassemble, le corps se déploie, l'énergie est libérée.
WANG ZHENGNAN
« Shaolin est célèbre dans tout l'empire pour la bravoure de ses gens grâce à leur technique de combat qui consiste principalement à lutter avec l'adversaire ; c'est pourquoi ce dernier peut parfois l'emporter. Mais il existe aussi une école dite école ésotérique, qui a pour principe de neutraliser la force dynamique par le pouvoir de la tranquillité. Dans la lutte, ils jettent immédiatement à terre leur adversaire. En opposition à cette école, qui commence probablement à partir de ZHANG SANFENG de la dynastie des Song, l'école Shaolin a été appelée école ésotérique »
Le fils de HUANG LIZHOU ; HUANG BAIJIA (1634- ?) écrivit le Neijia Quan Fa (techniques de boxe du Neijia)
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SOURCES :
Yangjia michuan taiji quan tome 1 Wang Yen Nien
Les huit portes et treize postures C.Bernapel G.Charles
Taiji quan art martial technique de longue vie C.Despeux
Taiji quan T.Dufresnes et J.Nguyen
Anthologie de la poésie chinoise classique Gallimard
Sources photos : Istockphoto.com
[1] WANG YEN NIEN Yangjia michuan taiji quan volume 2
[2] DESPEUX taiji quan art martial technique de longue vie
[3] p 27 Les huit portes et treize postures C.Bernapel G.Charles
[4]Il est également l'une des quatre principales montagnes "bouddhistes" avec le Wutaishan, le Putuoshan, et le Jiuhuashan. Situé dans la province du Sichuan, Sur le mont Emei fut édifié au Ier siècle le premier temple bouddhiste chinois, L'Emei Shan fut associé a Puxian (Samantabhadra), un bodhisattva symbole de l'altruisme, souvent représenté monté sur un éléphant blanc à 6 défenses
[5] voir Despeux taijiquan art martial technique de longue vie p 19, p 20
HUANG LIZHOU (HUANG ZHONGZI) consacra une épitaphe à WANG ZHENGNAN(1616-1699). [5] :
Les origines profondes du tai ji quan (tai chi chuan)
LES ORIGINES PROFONDES DU TAIJI QUAN
WANG YEN NIEN attribue l’origine du taiji quan aux principes de Laozi exprimés dans le Dao De Jing (le classique de la voie et de la vertu) ; « Pour atteindre le plus haut degré de souplesse, concentrez votre souffle » Il nous a semblé important de livrer à votre réflexion quelques autres pensées attribuées au vieux maître (Laozi)
Chapitre X du Dao De Jing
« L’âme spirituelle doit commander l’âme sensitive. Si l’homme conserve l’unité, elles pourront rester indissolubles S’il dompte sa force vitale et la rend extrêmement souple, il pourra être comme un nouveau-né… »
Chapitre XXVI
« Le grave est la racine du léger ; le calme est le maître du mouvement »
Chapitre XLV
« Le mouvement triomphe du froid ; le repos triomphe de la chaleur »
Chapitre LXXVI
« Quand l’homme vient au monde, il est souple et faible ; quand il meurt, il est roide et fort . Quand les arbres et les plantes naissent, ils sont souples et tendres ; quand ils meurent, ils sont secs et arides.
La roideur et la force sont les compagnes de la mort ; la souplesse et la faiblesse sont les compagnes de la vie ».
Chapitre LXXVIII
« Parmi toutes les choses du monde, il n’en est point de plus molle et plus faible que l’eau, et cependant, pour briser ce qui est dur et fort, rien ne peut l’emporter sur elle.
Pour cela rien ne peut remplacer l’eau.
Ce qui est faible triomphe de ce qui est fort ; ce qui est mou triomphe de ce qui est dur . Dans le monde, il n’a personne qui ne connaisse (cette vérité), mais personne ne peut la mettre en pratique… »
A partir de cette influence majeure, l’art martial du taiji quan a pris forme, modelé par de nombreux personnages pour enfin parvenir jusqu’à nous, le tableau ci-dessous présente les grandes figures à l’origine du taiji quan de l'école Yang.
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Sources :
LAO-TSEU TAO TE KING Mille et une nuits traduction Stanislas Julien
Yangjia michuan taiji quan Wang Yen Nien tome 2
Source photo : Michel Timochenkov
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Taiji Quan (tai chi chuan) / Etymologie et sens
ETYMOLOGIE DES CARACTERES
Etymologie de l'idéogramme TAI
vient du pictogramme Da | représente un homme adulte debout avec son corps[1], ses jambes et ses bras. Le sens étendu du caractère Da est la taille d’un adulte (par opposition avec celle d’un enfant) |
Etymologie de l'idéogramme JI
L'idéogramme Ji peut se décomposer en deux idéogrammes ; Mu et Ji
Mu | figure d'un arbre. En haut les branches, en bas les racines, au milieu le tronc. Sens étendu, bois (Wieger 119) |
Cet idéogramme est aussi à l'origine de nombreux autres idéogrammes, ils représentent quelques 7 pages dans le dictionnaire antique k'ang-hi , c'est dire la place importante donnée à l'arbre par les chinois.
Ji |
selon Wieger veut dire hâte, presse, émoi, extrémement, |
L'ancienne graphie de Ji |
prenait le sens de : Activité, mise en oeuvre des facultés, lutte pour l'existence. |
Elle-même se décompose en | un homme qui agit, |
qui se démène avec sa bouche | |
et sa main | |
entre ciel et terre pour arriver à ses fins (Wieger 2) |
Etymologie de l'idéogramme QUAN
Quan Il se compose de deux idéogrammes |
Shou c'est une main/paume vue de face (Wieger leçons étymologiques 48) |
Quan trier avec les mains pour choisir le meilleur (Wieger 47k) choisir, tirer avec les mains (Wieger 123c) D'un point de vue martial, un poing qui se ferme peut préfigurer une frappe ou exécuter une saisie. |
LE SENS DES CARACTERES
TAI
Ricci 4660
Grand, le plus grand, suprême, extrême, très, extrêmement, trop, démesurément, terme de respect pour les personnes de génération antérieure élevées en dignité
JI
Ricci 392
Poutre faîtière, faîte, le point le plus élevé, sommet, apogée, le plus haut degré, la plus haute perfection, le faîte du pouvoir, le trône, extrêmement, très, au plus haut point, au comble de l’extrême, les extrémités, les points les plus reculés de l’univers, de la terre et de l’empire.
QUAN
Ricci 1383
Poing, main fermée, boxe.
Quelques propositions de traduction des idéogrammes taiji quan :
Poing du grand faîte
Le plus haut degré de la boxe
La boxe du Taiji
De nombreuses définitions ont pu naître sous la plume des auteurs, les premiers ouvrages sur le taiji quan datent du début des années soixante-dix, en voici quelques unes :
Technique de longue vie, art martial, gymnastique chinoise, danse du Tao, boxe de l’ombre, boxe des fantômes, discipline psychosomatique, technique thérapeutique, art de longue vie, yoga chinois, danse rituelle, art, boxe molle...
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SOURCES :
Caractères chinois Wieger Taichung 1978
Dictionnaire français de langue chinoise Institut Ricci Ricci-Kuangchi Press
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[1] Voir leçons étymologiques 60 Wieger
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